Une tribune rien que pour lui, pour ses acteurs, tous ses acteurs, et en instantané. PAJ offre enfin au Patrimoine le premier magazine digital qui lui soit intégralement dédié. La question valait bien cet effort tant elle a su s’imposer parmi les préoccupations majeures de nos contemporains. Pourquoi ? Parce que notre héritage architectural, comme les particularités de nos paysages, ne sont que le fruit d’un génie collectif, le reflet « d’une identité heureuse », ose affirmer Stéphane Bern. Parce que, outre le récit édifiant qu’elle offre à la lecture de tous, cette richesse constitue encore une aubaine pour l’économie du pays et la vitalité des territoires. Parce qu’il est temps que les élus et les planificateurs prennent en compte les exigences de leurs administrés : non, un parking ne vaut pas qu’on détruise une église ! Non, la prévention sécuritaire ne justifie pas l’abattage abusif d’arbres d’alignement ! Chaque jour bêtise et incurie égratignent ce trésor, mais chaque jour, un couple de propriétaires ou une association locale tire du roncier un manoir, un lavoir promis à la ruine. Chaque jour donc, il y a à fêter et à tancer. Le débat, politique ou doctrinaire, se ressent de cette vitalité. Et puis, il y a tant à découvrir encore !
PAJ ouvre les bras et attend du monde.
Nicolas Chaudun
C’est pourquoi il fallait un organe d’information réactif, un veilleur certes, mais attentif aux efforts de tous. Il fallait encore une plateforme de réflexion, ouverte à tous, émancipée des chapelles… Une peau de tambour, en quelque sorte, contre laquelle pourra résonner l’avis de tous ceux qui, au quotidien, entretiennent, animent et sauvent parfois de l’oubli notre bien commun. PAJ n’est pas l’émanation d’un groupe, ni même d’une association ; il n’est pas plus le sous-marin d’une quelconque administration. PAJ ouvre les bras et attend du monde. PAJ veut faire du bruit. Parce qu’il n’y a que le cri pour éveiller les consciences.
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