Quel avenir pour les Champs-Élysées ?

Par Aliénor Harzo

Date de publication : 14/02/2020

Temps de lecture : 3 minute(s)

Jusqu’au 10 mai 2020, les Champs-Élysées sont à l’honneur au Pavillon de l’Arsenal. L’exposition « Champs-Élysées, histoire & perspectives » présente l’étude menée par l’architecte Philippe Chiambaretta et son agence PCA-Stream et des propositions de l’apparence que pourrait présenter la plus célèbre avenue parisienne en 2030.

Produite par le Pavillon de l’Arsenal et le Comité des Champs-Élysées, l’exposition retrace d’abord l’évolution de cette avenue à la « puissance symbolique exceptionnelle », à grand renfort de films et de cartes spécialement créées. L’animation permettant de visualiser l’évolution de la ville est une réussite ! Puis, partant d’un constat – le désamour des Parisiens pour la célèbre avenue –, c’est un diagnostic très documenté qui est proposé. Tout est analysé très précisément et quantitativement : trafic, pollution, bruit, fréquentation…

Enfin, viennent les propositions, car « le diagnostic rend inévitable le réaménagement » et il faut « proposer un traitement ». Fort heureusement penseront certains, il ne s’agit, pour l’instant, que d’une réflexion, une démarche, plus qu’un véritable projet. À travers l’exemple des Champs-Élysées, Philippe Chiambaretta souhaite en effet « réinventer une façon d’habiter le monde » et pose la question suivante : « Que voulons-nous demain comme ville désirable ? »

Parallèlement à cette exposition, une consultation citoyenne a été lancée par le Comité Champs-Élysées. Les Franciliens sont invités à se prononcer sur l’avenir des Champs-Élysées en ligne, via la plateforme participative make.org, ou bien sur tablette à l’issue de l’exposition. Le comité publiera les résultats de cette commission en mai 2020, avant de les remettre aux pouvoirs publics. Reste à savoir quel pourra être l’impact réel d’une tel rapport, à l’heure où les consultations publiques se démultiplient.

Du 14 février au 10 mai 2020, « Champs-Élysées, histoire & perspectives », au pavillon de l’Arsenal (Paris)

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