Victoire pour l’association « Bien vivre en pays de Flée »

Par Juliette Michel

Date de publication : 26/11/2020

Temps de lecture : 2 minute(s)

En juin 2020, l’association « Bien vivre en pays de Flée » avait demandé une annulation d’exploitation pour le parc éolien situé entre les communes de Segré et L’Hôtellerie-de-Flé, dans le Maine-et-Loire. Un projet aujourd’hui avorté grâce à l’intervention de l’association.

C’est une nouvelle victoire pour les partisans du combat anti-éolien. La construction du parc éolien du pays de Flée est un projet initié en 2009, qui devait originellement compter trois éoliennes de 150 mètres de haut. Installées durant l’été 2020 par le groupe Vinci, elles devaient être mises en activité dès le début du mois d’octobre. En plus de constituer une nuisance esthétique et sonore, l’installation aurait représenté un véritable fléau pour plusieurs riverains, ainsi que pour un centre équestre situé non loin de là, dont les environs auraient été fortement impactés et dont les biens immobiliers auraient vu leur valeur baisser de façon significative.

Après s’être coordonnée avec les habitants concernés, l’association « Bien vivre en pays de Flée », qui lutte pour la défense de l’environnement et du patrimoine, a décidé de prendre les devants. Ayant tout d’abord lancé une pétition en ligne, elle a ensuite déposé un recours devant la cour administrative d’appel de Nantes pour demander une annulation du permis de construire, ainsi qu’une annulation de l’autorisation d’exploitation. Un pari risqué, car le patrimoine naturel concerné ne fait l’objet d’aucun classement ou protection notable. Cependant, après de nombreux mois d’attente, durant lesquels le chantier a été mis en pause, c’est une bonne nouvelle qui vient de tomber : la cour administrative d’appel de Nantes a annulé l’arrêté du préfet de Maine-et-Loire autorisant l’exploitation, condamnant ainsi le parc à l’état de projet avorté.

Chez PAJ, nous adressons toutes nos félicitations à l’association « Bien vivre en pays de Flée » et à tous ceux s’étant mobilisés pour la sauvegarde de ce paysage rural, qu’il aurait été fort préjudiciable de dénaturer !

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