Dans Le parc de Groussay (Éditions Gourcuff Gradenigo, 2022), Pierre Arizzoli-Clémentel présente l’histoire des somptueuses vues de Groussay en aquarelles peintes par Alexandre Serebriakoff. Ce volume clôture une série de publications dédiées à Charles de Beistegui, propriétaire du parc et du château de Groussay (Yvelines).
L’ouvrage retrace l’évolution du parc de Groussay tout droit sortie de l’imaginaire de son excentrique propriétaire Charles de Beistegui (1895-1970). Situé à Montfort-l’Amaury, dans les Yvelines, ce jardin de 30 hectares au style anglo-chinois est une création moderne des années 1950-1960.
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La pagode chinoise. © DR ![]()
Le pont palladien. © DR
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La colonne observatoire. © DR ![]()
Intérieur de la tente tartare. © DR
Conçu et réalisé par l’architecte Emilio Terry, il se compose d’une douzaine de bâtiments construits entre 1950 et 1969. Une tente tartare, une volière, un pont palladien, un temple de l’Amour, une pagode chinoise… , autant de monuments qui donnent à ce lieu son charme unique. Une œuvre néanmoins inachevée en raison du décès de son propriétaire en 1970. Heureusement, les célèbres aquarelles du peintre russe Alexandre Serebriakoff laissent un incroyable témoignage de ce que fut le parc à cette époque.
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Le temple de l’Amour. © DR
Cette édition limitée est un véritable hommage à l’aquarelliste dont les peintures, longtemps conservées par la famille de Beistegui, sont publiées pour la première fois. Page après page, l’artiste nous fait voyager dans les sublimes décors du parc. L’auteur, Pierre Arizzoli-Clémentel, rend compte ici de l’histoire des fabriques du parc de Groussay.
Un ouvrage inédit qui achève le cycle d’étude de la collaboration entre Charles de Beistegui et Alexandre Serebriakoff débuté avec la publication de Groussay en 2019 et Le Palais Labia à Venise en 2021.
Le parc de Groussay, aquarelles d’Alexandre Serebriakoff, de Pierre Arizzoli-Clémentel, Éditions Gourcuff Gradenigo, 2022, 112 pages, 95 €.