L’église Notre-Dame de Versailles en restauration

Par Anaïs Thijssens Journaliste

Date de publication : 11/04/2023

Temps de lecture : 2 minute(s)

La Ville de Versailles va bientôt terminer la première phase des travaux de restauration de l’église Notre-Dame. Elle entreprend cet été la seconde phase.

L’église Notre-Dame, bâtie entre 1684 et 1686 sous la direction de l’architecte Jules Hardouin-Mansart, se dresse au cœur de la ville nouvelle créée par la volonté de Louis XIV et devenue le centre administratif de la monarchie en 1682. D’importants travaux décoratifs y seront également entrepris en 1786 : dans la nef et le chœur, cannelure des pilastres ; dans le chœur, sculpture de rosaces aux arcs doubleaux de la voûte, de feuilles, d’oves et de perles aux moulures des grandes arcades. L’église a été classée au titre des Monuments Historiques en 2005. Ces dernières années, Notre-Dame de Versailles s’était considérablement dégradée, mais elle fait l’objet depuis 2022 d’une grande campagne de restauration.

La première phase de restauration a débuté en mars 2022 sur la façade principale, la charpente en bois et la couverture en ardoise. La restauration du décor sculpté extérieur, réalisée entre octobre 2022 et février 2023, est déjà achevée. La restauration des vitraux s’est terminée en janvier 2023, et la pose du dispositif d’éclairage est prévue pour juin cette année. La seconde phase des travaux concerne la restauration de la chapelle axiale et débutera en juillet 2023. Cette restauration, coordonnée par l’architecte Florent Richard (Perrot & Richard architectes), vise à préserver l’authenticité de l’édifice par des interventions les moins invasives possibles, et à prendre en compte certaines difficultés concernant la structure du bâtiment, comme les infiltrations d’eau, les ouvrages ornementaux et la statuaire, les vitraux, les ferronneries et les menuiseries.

Pour la remise en état de l’église Notre-Dame, la Ville de Versailles a investi 1 700 000 d’euros sur les 4 950 000 euros de travaux. Une subvention sera versée par le ministère de la Culture, soit 800 000 euros et le département des Yvelines, soit 2 450 000 euros.

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