Docomomo

L’association Docomomo France, pour la DOcumentation et la COnservation des édifices et sites du MOuvement MOderne, créée en 1991, rassemble des historiens, architectes, étudiants, enseignants, professionnels du patrimoine, citoyens et toutes personnes animées par leur engagement pour la valorisation et la protection de l’architecture, de l’urbanisme et des paysages du XXe siècle.

Ce groupe de travail intervient en France dans le cadre d’un réseau international de compétences, fédéré par l’ONG Docomomo International, créé lors de la conférence d’Eindhoven (Pays-Bas), en 1990, sous l’impulsion de deux architectes : Hubert-Jan Henket et Wessel de Jonghe. Les objectifs, définis lors de cette conférence fondatrice, ont été actualisés en 2014 et sont désormais au nombre de sept :

  • promouvoir l’importance de l’architecture du mouvement moderne auprès du public, des autorités, des professions de la communauté éducative ;
  • identifier et promouvoir l’étude des œuvres du mouvement moderne ;
  • promouvoir la conservation, l’usage et la réaffectation des édifices et des sites du mouvement moderne ;
  • s’opposer à la destruction et au défigurement des édifices de référence ;
  • favoriser et diffuser le développement des techniques et des méthodes de conservation appropriées, ainsi que des usages et des réaffectations adaptées ;
  • promouvoir le financement de la conservation, de la documentation, de l’usage et de la réaffectation ;
  • explorer et développer des idées nouvelles pour l’avenir d’un environnement bâti durable basé sur les expériences passées du mouvement moderne.

Plusieurs textes expriment les principes qui animent l’action de Docomomo France : la Charte de Venise (1965), sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, la Charte de Burra (1979), pour la conservation des lieux et des biens patrimoniaux de valeur culturelle, et la Déclaration d’Istanbul (2002). La vocation des activités de Docomomo France porte donc sur :

  • l’éveil de la conscience à la reconnaissance des valeurs du patrimoine architectural du XXe siècle, un héritage parfois mal considéré ;
  • la constitution d’un inventaire du patrimoine accessible à tous, susceptible de servir de fondement objectif aux actions mises en œuvre ;
  • l’organisation d’activités pédagogiques et éducatives pour avertir, guider et instruire le grand public ;
  • le partage et la transmission des connaissances du patrimoine XXe siècle ;
  • le lancement d’alertes lors de menaces de démolition d’édifices ou sites remarquables.