Pour sa 21e édition, le Prix Pierre-Joseph Redouté dévoile son lauréat et ses six autres prix. Après un an de césure involontaire, le palmarès de ce prix littéraire consacré aux jardins et à la botanique affiche une sélection variée d’ouvrages et met à l’honneur le livre Botaniste (par Charlotte Fauve et Marc Jeanson, Grasset & Fasquelles), une ode à la profession et à ses grands noms.
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Devant la façade XVIIIe du château, le jardin de l’Éperon s’est agrandi suite à la démolition des vieux communs et de la chapelle Saint-Aubin. © Éric Sander/Flammarion
Ce samedi 5 juin, l’Association des parcs et jardins du Maine, présidée par Barbara de Nicolaÿ, s’est réunie dans le cadre de la Fête des jardiniers, au château du Lude pour décerner ses six prix :
- PRIX SPÉCIAL DU JURY :
Vivre avec la terre, par Perrine et Charles Hervé-Gruyer, Éditions Actes Sud - PRIX JARDINAGE PRATIQUE :
Bons plants, par Jean Venot, Éditions Ulmer - PRIX BEAU LIVRE :
Le monde des cactus, par Denis Diagre Vanderpelen, Éditions Racine - PRIX BOTANIQUE :
Les plantes qui tuent, par Elisabeth Dauncey et Sony Larsson, Éditions Ulmer - PRIX LITTÉRAIRE :
Katsura et ses jardins. Un mythe de l’architecture japonaise, par Philippe Bonnin, Éditions Arléa - PRIX HISTOIRE :
Chers jardins, par Patrick Masure, Éditions Delachaux et Niestlé
Avec Botaniste, paru en avril de cette année aux éditions Grasset & Fasquelles, l’Association célèbre l’heureuse rencontre d’une journaliste, Charlotte Fauve, et d’un botaniste agronome, Marc Jeanson. Dans cet ouvrage, les auteurs nous plongent dans l’histoire fantasmagorique de l’herbier du muséum national d’Histoire naturelle de Paris, un récit poétique où les plantes se présentent dans leurs noms latins.
« Être botaniste, c’est cheminer hanté par les fantômes. » C’est aussi leur rendre hommage : les grands botanistes Adanson, Tournefort, Lamarck, Pierre Poivre, Gérard Aymonin ou Léon Mercurin apparaissent au travers de délicieuses anecdotes comme autant de vagabonds et d’explorateurs du vivant.
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Dessiné en 1997 par le paysagiste Augustin d’Ursel, le jardin suspendu de l’Éperon occupe l’ancien appareil défensif du château fort. Une roseraie de roses chinoises et un labyrinthe de buis y ont trouvé leur place, sertis entre les baies d’ifs qui suivent les contours de l’antique muraille. © Éric Sander/Flammarion
Outre la remise de ces prix littéraires, nombre d’animations se tiendront au château, tout le week-end. Une quarantaine d’exposants de plantes de collection et d’outillage accueilleront le public, et des ateliers de jardinage, animés par des professionnels, transmettront l’art de la taille des arbres fruitiers, du bouturage ou de l’élagage. Pour l’occasion, l’orangerie du potager du Lude ouvrira ses portes pour un défilé avicole qui promet d’être animé !