Rachetée en 1795 par Henri Guide, et sauvée par ses propres descendants 200 ans plus tard, la chapelle Saint-Jean d’Antibes a récemment vu la restauration de sa cloche, toujours non datée et d’origine inconnue, baptisée « Élisabeth ».
UNE CHAPELLE MILLÉNAIRE
Située à un emplacement précis qui, il y a 2 000 ans, était le seul moyen pour relier Antibes depuis Nikaia (Nice), par la voie Aurélienne à l’est, et les villes de Fréjus ou Marseille à l’ouest, par la voie Julia Augusta, la chapelle Saint-Jean est probablement l’une des plus anciennes d’Antibes et de la région. Sa sacristie serait bâtie sur les restes d’un baptistère mérovingien remontant au VIe siècle et témoigne qu’au Moyen Âge ce sanctuaire a peut-être joué un rôle important dans la vie religieuse locale.
Cette chapelle a connu bien des vicissitudes lors des invasions successives d’Antibes par les Sarrasins en 980, puis par les corsaires barbaresques qui en 1124 avaient également rasé la cathédrale d’Antibes, et enfin en 1524 par l’armée des mercenaires espagnols de Charles Quint envoyés depuis l’Italie pour « punir la France » après la défaite de François Ier à Pavie, en commençant par… la ville d’Antibes. Trois choses sont sûres, l’ancienne chapelle Saint-Jean était en 1085 sous la dépendance des moines de l’île de Lérins qui possédaient une cinquantaine de chapelles dans l’arrière-pays, avant de passer par bulle papale dans le giron de l’évêché de Grasse en 1244, puis à l’évêché de Nice après le rattachement du comté de Nice à la France en 1860.
À la suite de plusieurs reconstructions, la chapelle Saint-Jean dans sa configuration actuelle comprend un chœur avec deux petites absides au droit du clocher à tuiles vernissées, qui date vraisemblablement de la première moitié du XVIe siècle après le départ des espagnols, une nef de 15 mètres de long reconstruite au XVIIe siècle avec une voute rajoutée de la moitié du XVIIIe siècle en même temps qu’un porche d’entrée à l’ensemble de l’édifice, côté nord.
La chapelle Saint-Jean faisait partie de la confrérie de Saint-Jean-Baptiste et de Notre-Dame-de-la-Garde. Ce double patronage justifiait à la fois le vocable de saint Jean et la protection de saint Roch, dont la statue figure au-dessus du porche dans la tenue traditionnelle du pèlerin, avec ses blessures aux jambes apparentes sous sa cape relevée et son chien assis à son côté. Les bras de saint Roch ont été mutilés à la Révolution. Saint Roch avait pour vocation, à Antibes comme ailleurs, de détourner des villes les épidémies, et tout spécialement la peste bubonique à laquelle Antibes avait miraculeusement échappé par trois fois. D’abord en 1347, lors de l’épidémie de peste noire « qui tuait les gens en 5 jours » et qui avait été amenée en Méditerranée par les Mongols, puis en 1531 lors de l’épidémie qui frappa toutes les couches sociales, et qui tua par exemple la mère de François Ier, et enfin et surtout lors de la terrible épidémie de 1580 qui frappa plus particulièrement la Provence et qui décima par exemple totalement la petite ville de Cannes qui disparut littéralement de la carte !
À chaque fois, Antibes fut donc épargnée grâce à saint Roch… mais aussi grâce à son ancien système de cordon sanitaire puis de fortifications très efficaces aux deux seules portes d’accès à la ville.
Le 11 janvier 1765 le Sieur Jean-Antoine Cauvin, marchand de la Ville d’Antibes, fit l’acquisition par enchères publiques de la chapelle Saint-Jean et des 6 hectares de terrain avoisinants pour la somme de 1 165 livres Tournoi. Jean-Antoine Cauvin et sa femme, Françoise Lance, tombèrent immédiatement amoureux du site au bord du vallon du Riou Frey et commencèrent à embellir la chapelle par la mise en place d’un autel, d’un retable daté de 1777, de tableaux, de statues et d’exvotos.
L’ancêtre direct de notre famille antiboise épousa à la chapelle Saint-Jean, par permission spéciale en ces temps révolutionnaires, Anne Élisabeth Cauvin, fille du Sieur Jean-Antoine Cauvin, qui apporta en dot sa propriété de Saint-Jean. Henri Guide qui avait le grade d’Officier au régiment des grenadiers royaux du Languedoc était lui-même le fils de Joseph Guide, dernier viguier royal d’Antibes, c’est-à-dire le représentant du roi dans la ville, « aux limites orientales de la France ». Confisquée deux mois tout juste après le mariage en tant que bien du clergé (!) devenu bien national, la chapelle est ensuite rachetée (une deuxième fois…) en 1795, pour la somme de 616 livres (les prix baissent sur ce genre de produit : trop d’offres, et pas assez de demande…), par Henri Guide. Il la sauve d’une ruine certaine et obtient en contrepartie le pouvoir d’y être enterré, lui, sa femme et tous ses descendants à venir. L’Assemblée nationale n’y opposa aucune objection.
C’est ainsi qu’aujourd’hui ont toujours lieu à Saint-Jean des inhumations, fait assez rare dans le département pour des édifices privés, mais aussi régulièrement des baptêmes et des mariages des membres de la famille des descendants « Guide ».
La descendance d’Henri Guide compte à ce jour 25 familles propriétaires en indivis du domaine, soit plus de 1 000 personnes réparties sur toute la France, lesquelles se sont regroupées en « Association pour la sauvegarde de la chapelle Saint-Jean », pour veiller à son entretien. Chaque année, depuis 250 ans, y sont régulièrement célébrées des messes, notamment le 24 juin, jour de la saint Jean, le jour de la fête des morts, le 2 novembre, évènements auxquels Les Antibois sont invités à participer, tout comme à l’occasion des journées du Patrimoine, et auxquels ils viennent nombreux. Plusieurs descendants de la famille Guide décidèrent de faire de la chapelle Saint-Jean leur dernière demeure en transformant en 1910 le transept de la chapelle à droite du chœur en un caveau de 32 places, élargi en 1930 par un deuxième caveau de 30 places, puis en 1987 par un columbarium de 120 « loges ». Notons que ces « loges » sont toutes soit occupées, soit plus souvent réservées par des membres de la famille pour qui une « file d’attente » assez fournie a dû été constituée.
L’accès au terrain de la chapelle est resté libre pendant des siècles, et au lendemain de la dernière guerre, les résidents du quartier de Saint-Maymes avaient l’habitude de venir y célébrer la saint Jean du 24 juin en sautant les feux allumés à la tombée de la nuit dans le pré, d’y pique-niquer entre amis, d’y faire des barbecues, mais aussi de venir y jouer à la pétanque entre deux patrouilles de scouts qui avaient adopté ce terrain pour venir y camper… Malheureusement, suite à des intrusions, à des dégradations et à des vols de quelques objets et d’exvotos à la fin des années 1980, le terrain a dû être entouré de grilles avec un solide portail fermant à clé et une double porte blindée d’accès à la chapelle sécurisant le site.
Pendant tout l’entre-deux guerres, la messe dominicale y a été célébrée jusqu’au milieu des années 1950, et dans les années 1980, on y enseignait encore le catéchisme. À l’intérieur de la nef, deux tableaux viennent faire revivre deux actes majeurs de la vie de saint Jean-Baptiste : le retable du chœur du milieu du XVIIIe siècle avec un tableau anonyme représentant le baptême du Christ par saint Jean-Baptiste, et un tableau installé par Henri Guide en 1777 sur la gauche de la nef représentant la décapitation de saint Jean-Baptiste en présence de Salomé, la fille d’Hérode qui avait demandé sa tête, avec en arrière-plan sa mère Hérodiade, la femme et belle-sœur d’Hérode. Ces deux toiles, qui continuent à souffrir de l’humidité, ont pourtant été restaurées il y a 25 ans par une cousine de la famille qui travaillait pour les Monuments nationaux, mais il va falloir sans doute recommencer pour l’un d’entre eux.
L’Association pour la sauvegarde de la chapelle Saint-Jean, créée en 1978, a été récompensée de la peine qu’elle a prise à la conservation et à la mise en valeur de l’édifice par le prix départemental 2004 « Patrimoine Historique », décerné conjointement par les VMF et le Conseil général des Alpes-Maritimes. La chapelle est inscrite aux titre des Monuments historiques depuis 1989. En 2014, un examen en profondeur de la chapelle a mis en évidence le fait que nos arrières grands-parents, sans doute émerveillés de bonne foi au début du siècle dernier par l’invention du béton, en avaient fait un usage immodéré par une protection extérieure sous forme d’une épaisse longrine périphérique plus particulièrement large le long des gouttereaux de la nef, mais aussi d’une redoutable chape de béton recouverte de faux carreaux de marbres sur la totalité du sol de la nef. Il en est résulté que notre pauvre chapelle était en train de pourrir de l’intérieur par une très forte remontée d’humidité par capillarité dans tous les murs jusqu’au niveau de la toiture, faute pour l’eau de pouvoir s’échapper de son carcan de ciment et de béton qui empêchait toute respiration du sol et des anciennes parois. La décision fut alors prise par la famille en 2015 de procéder à un appel d’offres pour choisir un architecte du patrimoine comme maître d’œuvre des travaux de restauration complète et de mise hors eau de la chapelle Saint-Jean.
Des travaux indispensables
La chapelle était progressivement rongée par l’humidité qui remontait par capillarité jusqu’à la hauteur de la voûte dans les murs de la nef. Les trois principales raisons de cette situation étaient :
- le très mauvais état général de la toiture qui n’était plus étanche ;
- de larges caniveaux périphériques en ciment vieux d’une centaine d’années qui empêchaient toute respiration sous les fondations, laissant par conséquent les eaux de pluie remonter à l’extérieur dans les murs de la chapelle, et non dans les drains d’origine devenus inopérants depuis longtemps ;
- le carrelage imperméable en ciment au sol de la nef qui repoussait l’humidité continuellement vers les trois murs principaux de la chapelle.
L’objectif n° 1 des travaux de restauration de la chapelle a donc été de mettre l’édifice « hors eau » en lui rendant le plus fidèlement possible l’apparence intérieure et extérieure qu’il avait aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, dont datent respectivement le chœur, la nef et le porche d’entrée. Cela en collaboration avec la Drac, l’architecte du patrimoine Christopher Rodolausse, maître d’œuvre et l’entrepreneur général, la Société méditerranéenne de bâtiment et de rénovation de Nice (SMBR).
Il s’agissait donc :
- de décaisser l’édifice : pour retrouver le niveau d’origine de la chapelle, qui était remonté de 1,50 mètre à cause de l’accumulation de sédiments au cours des siècles, il a fallu décaisser la façade est jusqu’aux fondations afin de créer de nouveaux drains, mais aussi une nouvelle calade rustique avec un muret de soutènement en pierres sèches pour retenir un talus en dévers jusqu’au chemin ;
- de mener des études stratigraphiques qui ont permis, grâce à l’analyse microscopique des différentes couches de matériaux qui ont recouvert les murs au cours des siècles, de retrouver les couleurs des plus anciens enduits et badigeons des façades extérieures et intérieures, telles qu’on peut maintenant les admirer après travaux ;
- de permettre l’accès de la chapelle aux personnes à mobilité réduite (PMR).
De nombreuses difficultés
Les travaux ont donné lieu à de multiples difficultés. Tout d’abord, la réfection totale de la toiture n’était absolument pas prévue. La charpente était constituée d’éléments anciens assemblés sommairement dont la planéité était maintenue par des cales en bois avec un aubier très altéré (moisissures, insectes xylophages, etc.). Le chevronnage était fait, quant à lui, d’éléments altérés plus ou moins fendus sur leur longueur. Beaucoup de voliges étaient dans un état précaire et tout l’espace compris entre l’extrados des voûtes et le chevronnage était rempli de gravas et de remblais… Au XVIIIe siècle, il est vrai qu’il n’y avait pas de décharges publiques, et les dessous de toitures jouaient souvent le rôle de poubelles !
La chapelle se trouve sur un terrain protégé et inconstructible et notre permis de construire a été refusé dans un premier temps pour cause d’interdiction de procéder à la moindre excavation. Or, il nous fallait creuser jusqu’aux fondations de la chapelle ! Nous avons donc dû faire modifier le PLU d’Antibes avec l’aide du commissaire enquêteur en charge pour pouvoir démarrer les travaux en janvier 2019.
L’édifice était également exposé à des problèmes d’humidité, à l’intérieur et à l’extérieur. Les caniveaux contournant la chapelle étaient tous en ciment datant des années 1900, et les eaux de pluie remontaient directement dans les murs, rendant inopérants les drains d’origine censés les canaliser. Il a donc fallu creuser jusqu’aux fondations et recréer 150 mètres de drains périphériques de part et d’autre d’une calade de pierres sèches de 2 mètres de large contournant la chapelle. Les carrelages étanches en ciment, comme ceux de la cathédrale d’Antibes, provoquaient eux aussi l’évacuation de l’humidité vers les murs de la nef. Ils ont tous été remplacés par des carreaux de terre cuite à l’ancienne venant d’Espagne, semblables à de vieux carreaux retrouvés sur le site et conservés.
L’accès aux PMR a nécessité de détruire les vieilles marches existantes en pierre du parvis pour permettre à un fauteuil d’arriver sans assistance jusqu’à l’autel du chœur, en ayant traversé la nef depuis le portail d’entrée de la chapelle sur le rondpoint avec une pente maximum de 5 % sur l’ensemble du parcours.
Des surprises archéologiques
Ces travaux ont aussi permis de belles surprises archéologiques. Lors du décroûtage total des murs de la chapelle, trois grandes entrées, de 3 mètres de large par 3 mètres de haut, ont été mises à jour dans la nef : deux de forme voûtée sur les façades est et nord, et une de jolie forme bilobée côté ouest. Ces découvertes confortent l’idée d’une chapelle de pèlerinage accueillante et ouverte à tous à l’entrée nord d’Antibes qui devait avoir fière allure en haut de la route de Saint-Jean. Notons que la trace de l’entrée est vient s’encastrer juste derrière le premier pilastre supportant la voûte, laissant donc supposer que celle-ci a été construite au XVIIe siècle à la place d’une ancienne charpente visible de l’intérieur de la nef.
Lors de la dépose des anciens carreaux de ciment de la nef, nous avons eu la surprise de trouver, à 20 centimètres sous le niveau actuel du sol, un vieux mur de refend en pierre blanche en bon état de plus de 80 centimètres de large, barrant la largeur de la nef à la hauteur du deuxième pilastre en allant vers le chœur. Peut-être s’agissait-il du mur extérieur nord de la chapelle à une époque du Moyen Âge où elle était bien moins longue que dans sa configuration actuelle des XVIe et XVIIe siècles ?
La restauration du retable du chœur par Christian et Sylvie Aussel a nécessité deux mois de travail. Le tableau de Dieu le Père était devenu tout à fait invisible en haut du tympan du retable, il revit maintenant grâce à la restauration de Sandrine Deruelle. Les deux angelots en haut du retable ont également retrouvé leur éclat avec leurs ailes et leur écharpe dorées à la feuille d’or. Le tableau de saint Jean baptisant le Christ est quant à lui remis en valeur grâce aux remoulages des torsades des pilastres et des feuilles d’acanthe repeintes à la feuille d’or qui avaient disparu.
Coût des travaux et financement du projet
Le budget des travaux a plus que doublé en trois ans, passant de 450 000 euros, étude diagnostique préalable et honoraires de l’architecte compris, à 950 000 euros à la fin du chantier. Les raisons de cette hausse tiennent essentiellement à certaines prescriptions sous estimées du permis de construire (mur de soutènement, PMR et réaménagement du porche, tout-à-l’égout, etc.), aux mauvaises surprises rencontrées sur le chantier et citées plus haut (réfection totale de la charpente, toitures des columbarium et du porche, 150 mètres de drains et autant de canalisations jusqu’au vallon, les deux pompes de relèvement, la pose de nouveaux carreaux de terre cuite dans la nef et le chœur), ainsi qu’aux coûts d’éclairages intérieurs et extérieurs qui n’avaient pas été prévus à l’origine du projet.
Le financement du projet a été réalisé à 48 % par la famille, à 4 % par des dons privés extérieurs et à 48 % par la Drac et les collectivités territoriales, ainsi que par plusieurs associations privées. C’est grâce, en particulier, à une vente de terrain que la famille est parvenue à ce résultat sans emprunter un seul euro, mais aussi à un appel aux dons par souscription qui a permis de lever près de 160 000 euros. Les principaux contributeurs sont présents sur la plaque commémorative dévoilée à l’occasion de l’inauguration officielle de la chapelle restaurée, le 4 septembre 2021.
La cloche « Élisabeth »
Au cours de la restauration complète de la chapelle Saint-Jean, les descendants actuels de la famille Guide, arrivée à Antibes en 1527, et propriétaires actuels de la chapelle, se sont posés la question de savoir s’il convenait ou pas de procéder à la rénovation de la cloche. Cette dernière n’était plus en service depuis la période d’immédiat après-guerre, lorsque des messes y étaient encore célébrées régulièrement.
Les ingénieurs du patrimoine de la Drac y étaient favorables, et l’architecte du patrimoine maître d’œuvre a préconisé une étude diagnostique confiée dans un premier temps à un campaniste historique de la région des Charentes qui a préconisé un changement de mouton. La Drac a ensuite recommandé que la Société méditerranéenne de bâtiments et de restauration (SMBR), l’entrepreneur général niçois chargé des travaux de restauration de la chapelle, fasse appel à un autre campaniste plus proche d’Antibes, Azur Carillon, à Flassans-sur-Issole dans le Var, pour conforter le diagnostic initial et proposer à son tour un sauvetage de cette cloche dont l’origine et l’ancienneté restent inconnues.
Les résultats de cette nouvelle étude ont confirmé que le « mouton » de la cloche était en très mauvais état et susceptible de se briser en cas de réutilisation intensive de la cloche, mais aussi que le corps du battant était aminci par la rouille dans sa partie centrale, et que la cloche elle-même (dont la dernière restauration date de 1806 d’après une inscription à l’extérieur de la « pince ») présentait des points d’usure en zone de frappe. Azur Carillon a donc procédé à ces réparations, mais il a été décidé d’aller plus loin en dotant cette cloche d’un système électromécanique programmable de sonneries horaires et périodiques (vêpres, angelus, mariages, enterrements…), ainsi que d’un moteur linéaire miniaturisé permettant les sonneries à grande volée pour les circonstances exceptionnelles.
L’idée est bien sûr de rendre encore mieux vie à cette chapelle familiale bien connue des habitants du quartier de Saint-Maymes, dont les plus anciens n’ont jamais manqué de nous demander, à l’occasion des Journées du patrimoine, quand ils pourraient entendre la cloche de Saint-Jean sonner à nouveau dans le vallon du Riou Frey. Grâce à la générosité des VMF, c’est chose faite. La nouvelle cloche a pour nom de baptême « Élisabeth », le prénom de la mère de saint Jean-Baptiste comme chacun sait, mais aussi celui d’Élisabeth Cauvin, qui épousa le 31 août 1789 Henri Guide, futur viguier d’Antibes, à la chapelle Saint-Jean, l’apportant ce jour-là en dot à sa nouvelle famille.
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