À Reims, au 44 rue Ponsardin, à quelques rues de la cathédrale, l’atelier Simon-Marq, installé dans une maison d’habitation construite dans les années 1920, poursuit depuis 380 ans la même activité : créer et restaurer des vitraux. Acteur de la reconstruction rémoise, il a été l’un des protagonistes de l’avènement de l’Art déco avant de se lancer dans la création contemporaine.
À Reims, l’art du vitrail est indissociable du nom de Simon-Marq. Les signatures figurant sur les vitraux de la cathédrale et d’autres édifices religieux de la cité des sacres en témoignent. L’histoire de cette lignée de maîtres verriers commence en 1640, sous le règne de Louis XIII, avec Pierre Simon, dont le chef-d’œuvre de corporation est toujours conservé précieusement par la douzième génération de ses descendants directs, représentée aujourd’hui par Benoît Marq.
C’est le grand-père de ce dernier, Jacques Simon, qui donna de nouvelles lettres de noblesse à l’atelier rémois durant la Première Guerre mondiale. Lors de l’incendie de la cathédrale de Reims, en septembre 1914, il en déposa tous les vitraux avec l’aide des pompiers de Paris. Par bonheur, grâce aux milliers de frottis aquarellés exécutés par son ancêtre Pierre-Paul Simon, il put réaliser, avec le concours d’une trentaine de compagnons, une restauration à l’identique de ces magnifiques ...
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